Sarkis Tcheumlekdjian est metteur en scène de théâtre.
Née en 1985, la compagnie lyonnaise Premier Acte réunit autour de Sarkis Tcheumlekdjian de nombreux artistes comédiens et techniciens.
Du théâtre .
La Compagnie privilégie l’écriture et le répertoire contemporain. La plupart de ses adaptations théâtrales sont inspirées du Roman pour son contenu humaniste, et de la Poésie pour son souffle universel.
Depuis plus de dix ans, Premier Acte est dotée de son École, une structure vouée à la recherche théâtrale et à l’enseignement, qui mène des projets artistiques et pédagogiques en France et à l’étranger.
La nécessité de raconter les drames du temps présent, et le besoin d’appréhender le théâtre comme une école de la vigilance et de la lucidité.
« L’Homme qui tua Don Quichotte » – Théâtre
Résidence 2019
Sarkis Tcheumlekdjian renoue avec le réalisme magique en explorant les aventures du chevalier Don Quichotte et de son acolyte Sancho Panza. L’adaptation met l’accent sur l’amitié émouvante des deux hommes et sur la défiance qu’ils cultivent à l’encontre de Cervantès, cet écrivain qui a annoncé, dès son prologue, la mort du héros : « ce livre est sa patrie et aussi sa sépulture ! « .
Un instant de théâtre suspendu et baroque ponctué de musique et de chants, qui nous emmène à la frontière du réel et du merveilleux et nous permet de revisiter nos rêves d’enfant.
« Marianne, La confession d’un Enfant du Siècle »
Création 2019 – D’après Alfred de Musset
La pièce raconte l’histoire d’Octave, marginal et libertin, qui plaide auprès de Marianne, sa cousine par alliance, la cause de son ami, le timide Coelio. Mais Octave n’obtient d’autre résultat que d’intéresser la jeune femme en sa faveur… Entre gaîté carnavalesque et dérives sentimentales, Sarkis Tcheumlekdjian, par sa réécriture, se saisit des Caprices de Marianne et de la Confession d’un Enfant du siècle pour faire retentir, le cri d’une jeunesse contre son mal de vivre, proche des adolescents d’aujourd’hui, déboussolés, sans repères, capables du pire et incapables d’imaginer ce que peut leur réserver l’avenir.
Dans l’Homme qui tua Don Quichotte, la brillante comédienne Déborah Lamy est accompagnée tout en délicatesse par le virtuose Gilbert à la guitare et au luth.
Elle incarne divinement les trois personnages masculins où sa voix envoutante nous replonge délicieusement dans les aventures de Don Quichotte, vues à travers l’œil de Sarkis Tcheumlekdjian : poétique, doux, transcendant… Un voyage fascinant, véritable enchantement !